Résumé du CHAPITRE 8 du livre de Rob Thomas : The thousand dollar tan line, Veronica Mars - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
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Le lendemain, Veronica arriva à Stanford peu après midi et retrouva rapidement ses marques sur le campus. Elle et Mac avaient passé la soirée de la veille à recueillir des informations sur Chad Cohan : son emploi du temps, ses options, son profil... Il en était ressorti que Chad était un étudiant intelligent, sportif et d'un milieu privilégié. La chance aidant, il suivait un cours du Pr Hagues, l'ancien directeur d'études de Veronica. Elle en profita donc pour lui rendre visite. le Pr Hagues sembla ravi de revoir son ancienne assistante. Il s'attendait à ce qu'elle soit dans un gros cabinet d'avocat ou à ce qu'elle ait rejoint le FBI, et laissa entrevoir sa déception lorsque elle lui fit part de son choix de carrière de détective privé.
Veronica lui annonça alors qu'elle était sur le campus pour une affaire et lui demanda des infos sur Chad Cohan. Le Pr Hagues lui demanda de quoi il s'agissait, mais elle préférait ne rien lui dire afin de ne pas orienter ses réponses. Il ne put pas lui être d'un grand secours : Chad était intelligent, un peu imbu de lui même et bien entouré. Le lendemain de la soirée, il était arrivé à l'heure à son cours du matin. Veronica quitta son ancien professeur sans beaucoup d'informations mais pleine de gratitude après qu'il lui ait dit lors de son "interrogatoire" qu'elle avait peut être choisi la bonne filière finalement.
Veronica arrived on the Stanford campus just after noon the next day. The sky was cloudless, the blue a perfect contrast to the dark red tile roofs. College kids shot around on bikes or ambled past in little groups. A few sat on picnic blankets with books piled around them, taking advantage of the mild spring weather. The air smelled like grass clippings and earth, and she could hear the distant hum of landscaping equipment as the grounds crew made their rounds.
Veronica arriva sur le campus de Stanford juste après midi le lendemain. Le ciel était sans nuages, le bleu un parfait contrast avec les toits de tuiles rouges foncées. Les étudiants déambulaient sur des vélos ou se promenaient en petits groupes. Quelques uns étaient assis sur des couvertures de pique-nique avec des piles de livres autour d’eux, profitant de la douceur du printemps. L’air sentait l’herbe fraichement tondue et la terre, et elle pouvait entendre au loin le bourdonnement des machines d’entretien des espaces verts alors que le personnel faisait sa tournée.
Back out in the balmy afternoon air, she took a deep breath, Hague’s words ringing in her ears. Not what he’d said about Chad Cohan — but what he’d said about her. Perhaps you are in the right line of work after all. She hadn’t realized how desperate she was to hear that from someone. The gratitude, and relief, she felt at his words was almost embarrassing.
But She didn’t have time to dwell on that now. It was time to track down Chad Cohan.
De retour dans la douceur de l’air de l’après midi, elle prit une grande inspiration, les mots de Hague résonnant à ses oreilles. Pas ce qu’il avait dit à propos de Chad — mais ce qu’il avait dit à propos d’elle. Peut-être êtes vous dans la bonne branche professionnelle après tout. Elle n’avait pas réalisé à quel point elle avait besoin d’entendre ça de quelqu’un. La gratitude et le soulagement qu’elle ressentit à ses mots en étaient presque embarrassants.
Mais elle n’avait pas le temps de s’appesantir la dessus maintenant. Il était temps de trouver Chad Cohan.
It was surreal to be back on the farm—she instantly snapped back into her old grooves, taking familiar routes through the corridors of the Mission Revival buildings that, for a while, had been her home. It almost felt as though she’d been gone for a very long summer break and returned to a newer, younger student body.
C’était surréaliste d’être de retour sur le campus — elle retrouva instantanément ses automatismes, prenant des chemins familiers à travers les couloirs du bâtiment de style « Mission Revival *» qui avait été sa maison pendant une période. Elle avait presque l’impression d’être partie pour de très longues vacances d’été et de revenir dans un corps d'étudiente, nouveau et plus jeune.
*style architectural populaire sur la côte ouest des Etats-Unis au début du XXème siècle, NDLT
The door was closed, and no light shone underneath. But Hague had a notorious habit of hiding from his students during office hours. She rapped softly on the door.
Silence answered. She stood there uncertain, waiting. Then she saw a shadow moving under the door. A knowing smile spread over her lips.
Gotcha.
La porte était fermée et aucune lumière ne filtrait en dessous. Mais Hague avait l’habitude bien connue de se cacher de ses étudiants pendant ses heures de bureau. Elle frappa doucement à la porte.
Seul le silence lui répondit. Elle resta là, indécise, à attendre. Puis elle vit une ombre bouger sur la porte. Un sourire entendu se dessina sur ses lèvres.
Je te tiens.
"So, how’s life as a big-time lawyer?" His voice dropped. "Or are you in Quantico now? I always suspected you’d end up with the Bureau, especially after the work you did with me on risk aversion in antisocial personalities. You’ve got exactly the kind of mind they need there."
"Alors, comment est la vie de grande avocate?" Il baissa la voix. "Ou bien êtes-vous à Quantico maintenant? J’ai toujours soupçonné que vous finiriez avec le Bureau, particulièrement après le travail que vous avez accompli avec moi sur l’aversion du risque chez les personnalités antisociales. Vous avez exactement le type d’esprit dont ils ont besoin là-bas."
"Oh, he’s clever enough. He does good work when he’s in class—just turned in a strong paper on social cognition."
"But?" she prodded.
He hesitated. "What exactly is this about Veronica? What do you think he did"?
She pressed her lips together for a moment, measuring her answer.
"I’d rather not say, Dr. Hague. I don’t want to color your findings."
His face lit up a sudden, brillant grin. "Perhaps you are in the right line of work after all. »
"Oh, Il est assez intelligent. Il fait du bon travail lorsqu’il est en classe — il vient juste de rendre un bon papier sur la conscience sociale."
"Mais?" encouragea-t-elle.
Il hésita. "De quoi est-il question exactement Veronica? Que pensez-vous qu’il ait fait?"
Elle serra les lèvres un instant, pesant sa réponse.
"Je préfère ne rien dire, Professeur Hague. Je ne veux pas fausser vos impressions."
Un grands sourire éclaira soudain le visage du Professeur. "Peut-être êtes vous dans la bonne branche professionnelle après tout. »