OFC Automne 2010

Previously on Our Fanfics Corner : la dernière fois (qui était également ma première fois), je vous parlais des fics en cours et à venir et terminais en vous souhaitant de bonnes vacances et vous donnant rendez-vous… à la rentrée !

Ce qu’il y a de bien avec le terme rentrée, c’est qu’il est assez générique : on pense évidement à la rentrée scolaire, lorsque les enfants étrennent leur nouveau cartable et découvrent leur classe, mais il existe également la rentrée universitaire, la rentrée littéraire… Et quand je vous disais à la rentrée, je parlais (bien évidemment !) de la rentrée des vacances de la Toussaint ! Mais ça, vous ne le saviez pas encore…

C’est bien joli tout ce blabla, mais que s’est-il passé depuis cet été, me direz-vous. Car on est quand même là pour ça, pour avoir des nouvelles fraîches des fics.

Lolia continue de nous régaler avec IrReVeRsIbLe. Comme vous le savez, elle s’est fait voler son ordinateur et les passages qu’elle poste en ce moment sont des paragraphes qu’elle doit ré-écrire… Seuls le voleur et Lolia connaissent la suite (ou le début, c’est au choix !) de l’intrigue... Lolia publie environ un paragraphe tous les 15 jours, car la ré-écriture n’est pas forcément évidente… Si elle continue à ce rythme, nous pourrons peut-être connaître le fin mot de l’histoire en début d’année prochaine, voire même pourquoi pas à Noël… D’un côté, j’ai bien envie de connaître pourquoi Madame Cholles a fini alcoolique, quelle est cette enquête qui lui fait si mal à chaque fois que Ryan l’évoque, mais d’un autre côté, ça fera un grand vide lorsque cette fic sera terminée…

La publication de Glove Handed de Lealoeu suit également son cours. Des suicides à la pelle et Gory conseille à notre jeune détective - qui avait décidé de cesser de fouiner mais qui finalement va poursuivre cette enquête - de suivre la piste des Glove Handed Men… Bienvenue dans le monde du Castle, des confréries secrètes,  des mystères byzantins, des axiomes… Le mystère est entier et lourd. Très lourd même. Cette fic est actuellement en cours d’écriture. Léa a plusieurs paragraphes d’avance, mais comme elle a peu de temps pour écrire en ce moment, elle préfère poster un paragraphe tous les 10 jours pour que la publication soit régulière.

Marion, quant à elle, a commencé la publication de Back to where I belong. Si vous ne l’avez pas encore lue, je vous en fais rapidement le tableau : Mac est au centre de l’intrigue. Elle reçoit des messages anonymes et a même été kidnappée. Qui se cache derrière tout ça ? Pourquoi ? Je suis sûre que Marion attend avec impatience vos commentaires et vos spéculations… Si vous avez déjà lu des épisodes virtuels de Marion, vous devez bien vous douter que les intrigues amoureuses seront également présentes… pour notre plus grand plaisir ! Etant en plein déménagement, Marion poste environ un paragraphe toutes les semaines, voire tous les 10 jours.

Concernant les prochaines parutions, White Dust de lovevm88 ne devrait pas tarder à être publiée. Un riche industriel qui se suicide et notre blondinette  revient à Neptune enquêter sur ce soi-disant suicide… Je ne vous en révèle pas plus, vous ne devriez pas tarder à découvrir tout ça par vous-même… Et comme love aime bien écrire, elle nous réserve une autre surprise, avec Another World, d’un tout autre genre. Cette fois-ci, il s'agira d'une enquête à la fac... Almerine, que j’évoquais la dernière fois, retravaille la fin de It ends tonight.

Plusieurs autres fics sont en cours d’écriture voire même de relecture. Certaines proviennent d’auteurs bien connus par ici (pour avoir au moins un nom, je vous conseille de lire cette rubrique jusqu’au bout !) et d’autres de nouvelles têtes du quartier, qui se sont d’ailleurs présentées (eh oui, c’est un pluriel !) récemment… Je sais, je ne me mouille pas trop en disant ça, mais laissons le temps aux auteurs d’écrire et aux correcteurs de les corriger ! Je vous en dirai plus la prochaine fois, promis !

Et on termine avec une personne qui aime écrire, lire et aussi commenter ! Vous avez deviné ? Retrouvez-là tout de suite...

labelette : Tu as écrit plusieurs short stories et 2 fics longues. Avant d’écrire sur l’univers marsien, écrivais-tu ailleurs ? Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire sur notre blondinette ?

 alExiaN : J’ai commencé à écrire à la fac. Au départ, c’était un jeu pour s’occuper en amphi : tu écris une ligne, tu caches, le suivant complète et ainsi de suite. Puis, j’ai pris goût à ça. Alors, avec une copine, on a revisité, ne riez pas, le quotidien du groupe Kyo. C’est ma première fiction longue. J’aurais pu continuer l’écriture à 4 mains mais on sait tous à quel point c’est un exercice difficile. Et pour ma part, mes deux autres mains ont suivi un parcours différent du mien. Donc, j’ai continué à noircir des pages en solo : des mini fictions, des petites saynètes, des dialogues… J’écrivais dès que j’avais un moment. Et par un soir de pleine lune, je suis tombée - pas totalement par hasard, je regardais la série sur M6 - sur ce quartier tant animé : j’ai découvert et dévoré les fanfictions. Quand j’ai vu qu’on pouvait écrire sur notre VM, tout de suite, mes doigts se sont mis à fourmiller. Pourquoi ? Parce que :

1/ J’adore les intrigues policières, les enquêtes, les mystères.

2/ les personnages de VM sont tellement géniaux qu’on a forcément envie de s’amuser avec eux.

Donc, j’ai tenté l’aventure, seule devant mon clavier mais je n’ai pas osé poster. Oui, il m’a fallu du temps pour oser poster sur le quartier. Toujours cette angoisse : est-ce que ça va plaire ? Est-ce que ça a un sens de vouloir poster ça ? J’ai eu le déclic un soir (oui, je surfe beaucoup de nuit…) en lisant une fiction collective un peu en rade (j’ai oublié le titre, la honte…). Immédiatement, j’ai vu ce que pouvait être la suite et je me suis lancée. J’ai posté. La fiction collective a fait son chemin ; et le virus de l’écriture s’est réveillé en moi. Il s’est réveillé et a apporté avec lui un bon lot de frustration. Oui, la fiction collective offre la possibilité de publier mais on n’est pas maître de l’histoire, d’où la frustration. Le nombre de fois où ma suite pour la fic collective était prête et où je m’étais faite doublée ! FRUSTRANT ! Donc, j’ai pris mon clavier et je suis partie de mon côté : en OS et en fiction longue.

Là, je me relis parce que je me dis : mais as-tu au moins répondu à la question ? Oui, je crois. J’écrivais avant VM, j’ai écris pour VM, j’écris en dehors de VM et j’écrirai encore pour VM et en dehors.

 

labelette : lol Moi aussi j’ai relu la question ! Et là, je te maudis parce que je suis en train de chantonner « on a parcouru le chemin, on a tenu la distance… » S’il pleut demain, c’est de ta faute !! En même temps, il pleut déjà ! Mais revenons à nos moutons… Tes 2 fictions longues sont complètement différentes. Comment arrives-tu à te renouveler ?

alExiaN : Le renouvellement de mes histoires ? Dis, tu me gâtes avec tes questions Bella. Alors, alors… (vous ne pouvez pas l’entendre, mais imaginez le bruit des engrenages de mon cerveau se mettant en branle à la recherche d’une réponse cohérente et intelligible) En général, le renouveau des intrigues vient des contraintes que je m’impose dans mes fictions. Quand je commence à écrire, j’ai une scène d’écrite et grosso modo une trame en tête. Je sais où je veux aller et je sais ce que je veux à tout prix éviter. Et j’essaie pour chaque fiction de changer ces choses à éviter. Je ne veux pas faire 2 fois le même schéma.
Pour la première fiction Rouge, impair et… , je ne voulais pas faire du Love.
Quant à la seconde, fugue en mafia mineure, je voulais voir ce que pouvais donner le couple Echolls-Mars une fois la trentaine atteinte.

Pour la troisième,… vous verrez bien… Certains savent déjà mais ils ne sont pas aisément corruptibles…

 

labelette : « Pas aisément corruptibles », tu t’avances peut-être un peu là… En tant que bon ectoplasme, je mange à tous les rateliers… Donc si la somme est importante, peut-être que je pourrais parler… Mais passons, ce n’est pas le débat. Comment te viennent tes idées ? Ecris-tu chronologiquement ou alors as-tu en tête d’abord certains passages ? Combien de temps s’écoule entre la première idée de la fic, les premiers mots et le point final ?

alExiaN : L’écriture… Comment j’écris ? J’ai ce que j’appellerai des fulgurances. J’écris des scènes de VM comme ça en réaction à un truc que j’ai lu sur le forum, sur les news ou dans la partie War Word (c’est à ces défis War Word que je dois le chapitre 1 de Fugue en mafia mineure). Ensuite, quand je me relis, je me dis : tiens, il aurait pu se passer ça avant, ou ça va mener à ça. Et là, j’élabore ma trame et mon intrigue à gros traits, je la découpe à coups de hache dixit mon ancien binôme d’écriture estudiantine.

Pour fugue en mafia mineure, j’ai d’abord posté le premier chapitre en OS, puis en me relisant, j’ai construit chronologiquement la suite.

S’il fallait résumer mon fonctionnement, je dirais que : j’ai une idée, j’en fais une scène et ensuite j’articule l’intrigue autour.

On a l’impression que tout ça se passe très vite. En fait, pas du tout, je suis un bon vieux diesel de l’écriture. Il peut se passer des mois entre la scène n°1, la construction grosso modo de l’intrigue et son écriture. Par contre, quand j’ai l’idée, l’intrigue, la trame, je ne la lâche pas et j’écris, j’écris, j’écris.

La pose du point final ? Jamais. J’ai un gros défaut, je suis une éternelle insatisfaite, même après correction de la modo des fics, je corrige mon histoire, je la réécris… Donc, le point final, chez moi, a du mal à exister. (Stop, tais-toi Alex, mets le point final et passe à la question suivante !)

 

labelette : C’est pas moi qui ai écrit la phrase précédente (je préfère préciser !), j’aime les personnes bavardes ! Une question me tracasse depuis un bon bout de temps. Je profite de cette interview pour te la poser… Comment trouves-tu les titres de tes fics ? Et plus particulièrement Rouge, Impair et … Si je me souviens bien, lorsque l’on spéculait sur le titre, tu disais l’avoir trouvé avec SixOfNine…

alExiaN : Ah les titres ! Un vaste problème ! Si j’ai des fulgurances pour l’écriture, pour les titres, rien, nada, niente. Je n’arrive jamais à prendre du recul sur mon histoire et à choisir un titre. Déjà dans les OS, j’ai un mal fou à trouver quelque chose de convenable… Alors pour les longues, il est vrai que je me suis laissée allègrement aider, porter par la sagacité de Six, notamment pour Rouge, Impair et…. Pour Fugue en mafia mineure, j’avais quand même (n’allez pas imaginer que j’exploite Six !) gribouillé quelques titres, Six m’a aidé à choisir, à peaufiner le titre.

Enfin, tout ça pour dire que résumer une fiction en quelques mots ce n’est pas mon fort (comme les réponses courtes et sans digression, vous remarquerez…)

 

labelette : Je vais insister lourdement, mais pour Rouge, Impair et …, on pourrait avoir des détails ?

alExiaN : alors pour Rouge, impair et..., c'est venu après plusieurs échanges de MP. Je ne me souviens plus quelles étaient mes idées pour le titre mais on avait une huitaine de titres possibles.
En gros, Six et moi on cherchait un titre qui avait une connotation casino et qui faisait écho à l'ensemble de l'histoire.

Explication du titre choisi :
Rouge impair et manque : c'est du jargon casino.
Rouge : c'est aussi le sang versé dans l'histoire.
impair : pour les différents revers de fortune des personnages dans l'intrigue
et ... : les pointillés suggèrent le terme "manque" qui correspond au potentiel manque que Logan a de V et vice versa. Et comme finalement, le manque n'existe pas, le terme n'y est pas non plus.

Satisfaite ?

 

labelette : Carrément, ça fait un an et demi que t’attendais ça ! J’adore l’explication des points de suspension…  Continuons à parler de Six : elle conseille aux auteurs d’avoir toujours un carnet et un crayon avec eux. En as-tu ? Aurais-tu d’autres conseils à donner aux auteurs potentiels ?

alExiaN : Je rejoins Six. J’ai toujours un carnet ou du papier et 2 ou 3 crayons dans ma besace. On n’est pas à l’abri de l’idée qui vous tombe dessus à l’arrêt de bus, ou à la gare… J’ai même un cahier sur ma table de nuit. Sans lui, j’aurais manqué quelques OS.
Dans la rubrique autres conseils ? Oser. Tout oser. Ne rien s’interdire, les seules limites qu’on a ce sont celles de notre imagination. Même si vous pensez que ça a déjà été écrit, lu, imaginé, écrivez quand même. On a tous notre regard sur les choses, on a tous une sensibilité et un phrasé différent. Si le thème est constant, l’interprétation sera différente et forcément intéressante. Enfin, tout ça pour dire : si écrire vous donne du plaisir alors foncez ! On sera toujours là pour lire.

 

labelette : J’ai lu sur le forum épisodes virtuels (et accessoirement, tu me l’as aussi clairement dit, mais ça, les lecteurs ne le savent pas forcément !) que ta 3ème fiction longue était en cours d’écriture… On pourrait en savoir un peu plus ?

alExiaN : Aie aie aie ! Je vais devoir en parler, alors ? Disons que pour ma troisième fiction dont le premier jet est terminé ou presque, je prends pour personnage principal un personnage qui n’est pas souvent central sur le quartier. Temporellement parlant, c’est bien après la saison 3. Je vais profiter des vacances pour m’atteler à la relecture et aux premières corrections.

 

Les vacances sont maintenant finies (bah oui, c’est la rentrée, vous n’avez pas suivi le tout début ou quoi ?!…) et j’ai lu le premier jet de la  fic… et c’est du lourd ! Mais ce qui est écrit, je ne le dis à personne… pour l’instant ! Car non, contrairement à ce que j’ai écrit, je ne suis pas facilement corruptible, vous me prenez pour qui ?!